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ADMIN ϟ I'm the best
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Alexander L. Riverϟ AGE : 24 ans. ϟ AVATAR : Alex Turner ϟ BLABLA : 25 ϟ JOB : Vendeur au music strore | |
|  Sujet: Are you kidding me ? Lun 5 Mar - 21:25 | |
| Je déteste de genre de mecs. Ces mecs qui ne peuvent s'empêcher de montrer leur grande virilité (et leur stupidité par la même occasion) lorsque leur qu**e frétille en la présence de leur dulcinée - qui, entre nous, avait le même style vestimentaire que la prostituée qui m'a abordée lorsque j'ai eu la mauvaise idée de m'aventurer dans je ne sais plus qu'elle ruelle, il y a quelques jours de ça. Ce pauvre crétin que je ne connaissait absolument pas avait commencé à me chercher sous prétexte que je l'avais "regardé de travers". Evidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de lui répondre, en me foutant un peu de sa tête. C'est plus fort que moi, que voulez vous. Sur ce, ce pauvre macaque enragé s'est rué vers moi, agitant ses gros bras qu'il semblait n'avoir pas fait travailler depuis des siècles. Saut sur le coté, j'évite son poing. Coup de pied dans le ventre, il se pli en deux, et gagne en prime mon genoux dans la face. C'est cadeau. Le pauvre mec est tombé par terre, le nez en sang. Je n'aime pas particulièrement me battre, mais j'aime encore moins les gens dans son genre. Heureusement pour moi, je sais très bien me battre lorsque c'est nécessaire. Car malgré son manque de précision et de rapidité, j'imagine que sa grosse masse doit bien cacher une certaine force. "Ton crétinisme et ton gros bide te tueront." Sur ce, je n'ai pas cherché plus loin. Je l'ai laissé ici, avec son ridicule face à sa copine qui tentait de le relever, et j'ai sauté dans ma vieille Cadillac bleue acier.
Assister à la stupidité d'idiots dans ce genre m'aura suffit pour la journée. J'ai ma guitare, des bières, des clopes et de la bouffe à l'arrière de ma voiture, alors avec ça, je peux partir jusqu'au bout du monde. Ce qu'il me faut, c'est un endroit calme. Tiens, je viens de sortir de la ville s'en même m'en rendre compte. Et l'endroit idéal le plus proche semble être le lac... Très bien, j'irai là bas, c'est décidé. Au grand épuisement de tout mes proches, j'ai toujours fonctionné comme ça... Je pars sans aucune idée de l'endroit où je veux me rendre. Mais quand il m'arrive ce genre de choses, comme avec ce gros tas, ou autre incident du genre, il faut que je bouge. Que je parte. Que je change d'environnement, ou juste que je roule un long moment, sans forcément savoir où aller, peu importe. Il faut quand même dire que cette vie me coûte pas mal en essence... Mais bon, à vrai dire je m'en fou un peu. Quoi qu'il en soit, je suis heureux de me barrer hors de cette ville. Je l'aime bien, mais faut savoir varier. Surtout lorsque des pauvres abrutis y trainent. Alors, cap au lac ! Une bonne petite pause détente, avec ma guitare bien aimée, c'est exactement ce dont j'ai envie. Du moins... si j'arrive jusque là bas. Parce qu'on dirait bien que ma voiture commence à me lâcher... Je perd de la vitesse. Pourtant, j'ai fais le plein avant-hier. Merde ! Dîtes moi pas que je suis en train de tomber en panne, parce que ça va pas me plaire. Un petit effort, bordel ! Je sais que t'es vieille, mais tu m'as jamais fais de coup de ce genre avant, alors m'abandonne pas ! Hm. Je suis en train de parler à ma voiture. C'est mauvais signe.
Je ne suis pas comme ce genre de gens superficiels, qui ne sont plus rien sans leurs biens matériels. Ces pauvres gens qui voient leur monde s'écrouler lorsque leur téléphone dernière génération avec friteuse et coupe-ongles intégrés tombe en panne. Les choses qu'ils possèdent finissent par les posséder. Je trouve ce genre de gens pathétiques. Je suis pas comme ça. Mais quand même... je dois dire que je l'aime bien cette caisse. Je m'arrête sur le bord d'une route, absolument déserte. J'arrête le contact, sort de la voiture, et ouvre le capot. Je ne suis peut être pas un grand connaisseur, mais à priori le problème vient du moteur. Je sors mon portable. Pas de réseau. Evidemment, ce serait trop facile. J'ouvre alors la portière de ma voiture, prend une clope dans la boite à gant, puis retourne me planter devant le capot grand ouvert, attendant qu'une illumination divine vienne déposer en moi les connaissances nécessaires pour faire redémarrer ma vieille Cadiac, amie fidèle. Oui je sais, c'est pas vraiment la meilleure des méthodes à adopter, mais bon. Cette situation ne m'inquiète pas plus que ça, alors inutile de s'affoler. Je trouverai bien un moyen de repartir, de toutes façons.
Qui vivra verra !
Désolée pour ce minable post.. je me trouve actuellement dans un état qui semble endommager quelques peu la partie concentration de mon cerveau. J'en suis navrée. | | | | | ADMIN ϟ What the hell?
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Keith T. Hartleyϟ AGE : 24 ans ϟ AVATAR : Tom Welling ϟ BLABLA : 61 ϟ JOB : Coach sportif privé | |
| | Sujet: Re: Are you kidding me ? Mar 6 Mar - 8:28 | |
|  « Alors ? J’étais comment ? »
Euh…
Pour toute réponse, Keith se contenta d’un sourire, suivit d’un hochement de la tête. Il priait intérieurement pour que la fille qui était allongée à ses côtés se contente d’une réponse comme celle-ci. L’honnêteté, ce n’était visiblement pas le truc du jeune homme. Lorsqu’il était tombé sur cette folle, vers cinq heures du matin, il avait trouvé en elle la proie parfaite. Physiquement, elle semblait être la candidate idéale. Oui mais, l’habit ne fait pas le moine… Et là, cela s’appliquait totalement. Tout en évitant soigneusement de croiser son regard, Keith faisait le tour de la pièce à l’aide de ses grands yeux verts. Qui pouvait vivre dans un taudis semblable à celui-ci ? « Dis… On pourrait se revoir, non ? J’ai ressentis comme une alchimie entre nous… Qu’est-ce que t’en dis ? » Les signaux d’alarmes de Keith se mirent en route à cet instant. Encore une qui croyait qu’il était le prince charmant. Merde ! L’américain resta silencieux, priant pour qu’elle comprenne le message. Visiblement, ça ne marchait pas, puisqu’elle insista en lui faisant les yeux doux. Il détourna le regard vers la jeune femme. « Écoute…Ta connerie t’empêche carrément de voir que je me fou de ta gueule depuis ce matin. Je n’en ai carrément rien à foutre, de toi et de ton alchimie à la con. » La jeune fille resta un instant sans bouger. Puis elle sanglota, se leva du lit et fonça en direction de la salle de bain avant de revenir en furie dans la chambre. Elle lui hurla dessus de toutes ses forces comme quoi c’était un enfoiré, une ordure… En gros, rien qu’il ne savait pas déjà. Au bout d’un certain temps, lorsqu’il en eût vraiment marre, il se leva lentement du lit et chercha ses vêtements des yeux. La fille le repoussa directement sur le matelas, croyant fermement qu’il allait l’écouter débiter son lot de pathétisme dont il n’écoutait pas un seul mot depuis qu’elle avait commencé. « J’ai pas fini ! » « J’ai besoin de fumer, là. » Elle le fixa, excédée. « Tu m’as dit que tu ne fumais pas ! » Grand soupir. Keith se leva, la poussa du bout des doigts et se glissa sur le côté. Il fallait qu’il sorte d’ici. La folle tenta de le retenir, pensant que ses muscles minuscules suffiraient. « Je t’ai simplement menti, tu vois. » D’un geste de la main, il fit dégringoler la jeune fille sur le sol. Il en profita pour prendre ses habits, s’habiller en quatrième vitesse et sortir de cet enfer. Une fois dehors, un soulagement immense l’envahit.
Il ne fallut que trente secondes à Keith pour constater l’état de ses vêtements : sales, froissés, puant la bière. Le garçon secoua la tête, décidant de repartir directement vers son appartement pour se changer et prendre une douche. Aujourd’hui, il ne travaillait pas. C’est pour cela qu’il en avait profité pour s’amuser un peu. Sauf que maintenant, il allait devoir trouver une autre activité. En levant la tête en direction du ciel bleu azur, le jeune homme se rendit compte que les possibilités étaient vastes. Il aurait pu faire un jogging, histoire d’améliorer encore un peu plus sa forme physique. Mais vu la chaleur grandissante, Keith changea rapidement d’avis. En revanche, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été faire un tour en moto, juste pour avoir le plaisir de rouler et de sentir le bitume sous les roues de sa merveilleuse bécane. Peut-être même qu’il en profiterait pour nager dans le lac, endroit que les touristes connaissaient nettement moins, puisque légèrement en retrait. La décision fût vite prise. Le seuil de la porte à peine franchit, l’américain fonça droit sur la salle de bain, pressé d’enlever de son corps ce parfum féminin qui sentait atrocement mauvais.
Le moteur de son Harley fit un bruit à couper le souffle. Sa puissance laissait à chaque fois le jeune homme dans tous ses états. Il grimpa sans se faire prier dessus, après avoir vérifié qu’il avait tout avec lui. Keith démarra au quart de tour, dépassant sans complexe les limitations de vitesse. Il se sentait libre, comme s’il faisait partie d’un groupe de bikers. Libre comme le vent… Ah, cette sensation ne le lasserait donc jamais. Après avoir slalomé allègrement entre les voitures pendant dix bonnes minutes, il changea carrément de trajectoire, prenant la route qui quittait la ville. Lunettes de soleil installées sur le nez, Keith se dit intérieurement qu’il devait avoir beaucoup de classe. Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres. Il avait même réussit à effacer de sa mémoire l’évènement de ce matin. À vrai dire, la seule chose sur laquelle il pouvait se concentrer, c’était le bruit de ses roues qui foulaient le bitume à une vitesse de dingue. Rapidement, la chaleur du désert se fit ressentir, les routes se firent plus étroites, plus caillouteuses. Mais à cet instant, rien ne pouvait déranger le bonheur de Keith. Pas même cet automobiliste en panne sur le bord de la route… Un automobiliste ? L’américain détourna la tête en direction de l’homme qui fixait l’intérieur de sa voiture sans bouger. Il attendait quoi, au juste ? Le déluge ? Keith braqua le guidon pour s’arrêter à quelques mètres de lui. Il faut bien aider un peu la race masculine, même s’il s’en fichait, d’habitude. « Eh, besoin d’aide ? » Il ôta ses lunettes de soleil, fixant l’homme avec un regard franc. Là, si ce mec décidait de rester planter, sa caisse n’allait pas redémarrer toute seule. À moins que… On ne sait jamais.
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